Les documentaires en cours de production
SUR LES CHEMINS DE LA PROTECTION DE L’ENFANCE I Genre : Documentaire
« Sur les chemins de la protection de l’enfance » est un projet vidéo innovant, visant à recueillir et valoriser la parole et les pratiques des acteurs de la protection de l’enfance des territoires d’Outre-Mer, qu’il s’agisse des enfants et familles accompagnés ou des professionnels et bénévoles du secteur. C’est entre Mayotte et La Réunion que ce projet immersif et hautement culturel voit le jour.
La variété des acteurs, dispositifs et structures rencontrés permettra in fine d’aborder la protection de l’enfance au sens large du terme, tant il est vrai que protéger des enfants ne se résume pas à les soustraire à la maltraitance mais nécessite de leur donner les moyens de grandir et de s’épanouir pleinement.
ALGÉRIE, PORTER SON HISTOIRE I Durée : 52 min I Genre : Documentaire
Co-réalisé avec Laetitia Bucaille
Voilà 58 ans que l’Algérie a fêté son indépendance. 58 ans, c’est plus de deux générations. Les Algériens qui ont combattu l’Algérie française, bientôt, ne seront plus. 58 ans, c’est aussi un temps un peu incompressible pour digérer l’histoire, le moment de s’arrêter et de regarder le passé pour mieux comprendre le présent et en premier lieu la jeunesse algérienne.
Qu’a fait l’histoire de l’Algérie à sa jeunesse ? Sabra, 35 ans, a vécu à Boumerdes, localité située sur la côte à une cinquantaine de kilomètres de la capitale ; aujourd’hui diplômée en droit, elle travaille auprès de la délégation européenne à Alger ; Mohamed, âgé de 33 ans, a grandi pour sa part à Aïn Benian, petite vile du bord de mer à l’ouest d’Alger mais est installé depuis quatre ans en banlieue parisienne, où il travaille dans le bâtiment. Le grand-père de Mohamed était une figure locale du nationalisme algérien, c’était un moudjahid respecté et admiré par sa famille et par les anciens de la commune. Sabra ne compte pas de héros de l’indépendance dans sa famille, mais comme tous les enfants algériens, l’école lui a enseigné l’histoire de la guerre de libération et la vie politique actuelle rappelle encore à elle et à chaque Algérien la dette à l’égard des combattants et des martyrs. Sabra fait preuve de distance critique vis-à-vis de cet héritage, il n’empêche, contrairement à Mohamed, elle a fait le choix de rester et de miser sur l’avenir de l’Algérie. La guerre d’indépendance imprègne l’histoire familiale, et a modelé les rapports entre générations. Par son projet émancipateur, mais aussi par les déceptions nées d’une sphère politique accusée d’en avoir trahi les ambitions, elle continue de résonner dans les histoires familiales, les imaginaires et les projections de chacun.
LES ESPRITS LIBRES I Long-métrage I Genre : Documentaire
« Les Esprits Libres » est l’histoire d’une résidence théâtrale un peu particulière.
Réunis dans une grande maison de campagne, en tout point opposée au sombre de leur EHPAD, une poignée de soignants et de patients d’unités Alzheimer sont les protagonistes d’une improbable résidence théâtrale ! Plus de « blouses blanches » ni de « malades », les étiquettes disparaissent et la complicité entre résidents s’affirme un peu plus chaque jour.
Sur les planches comme en coulisse, accompagné par le rythme effréné de jeunes musiciens, le spectacle est partout, la performance artistique totale, donnant lieu à des scènes à la fois profondes et fantaisistes, tourbillon de vie où se côtoient le réel, la folie et la fiction. Le récit prend la forme d’un conte, un « il était une fois » transformant le mensonge en « histoire » et l’oubli en création.
Loin des représentations habituelles de la maladie d’Alzheimer et de son accompagnement, « Les Esprits Libres » est un hommage vibrant à la liberté, au-delà des enfermements psychiques et institutionnels.
